La photo un hobby

Les pies

Comme d'autres corvidés, la pie bavarde, de nature grégaire (en particulier l'hiver), est une espèce bruyante et peu farouche qui aime à vivre dans le voisinage de l'Homme[6] et semble apprécier, et de plus en plus, nicher près des habitations et dans les espaces verts où elle atteint ses plus fortes densités[3],[22]. Elle semble y trouver des habitats ouverts et faciles à prospecter (pour la nourriture) et peut-être une protection contre les rapaces et prédateurs.
Si elle sait être méfiante et discrète en cas de danger, c'est également un oiseau extrêmement curieux et attiré par les objets brillants ; ce comportement est sans doute à l'origine de sa réputation de voleuse.

Le cerveau des oiseaux commence à être mieux compris[23], et ses performances réévaluées[24]. La pie bavarde est dotée d'un cerveau proportionnellement plus important que celui de beaucoup d'autres oiseaux. C'est l'un des oiseaux qui mémorise bien son environnement et les endroits où elle peut trouver à manger, y compris dans des cachettes où elle a pu accumuler de la nourriture[25]. C'est l'un des oiseaux les plus intelligents : l'individu de l'espèce, à l'instar du corbeau, possède une capacité d'apprentissage qui en fait un oiseau capable de s'adapter à de nombreux changements de l'environnement. Il est ainsi capable de stratégie de groupe (face à un prédateur tel que le chat) et est le premier des oiseaux à avoir été (pour certains spécimens) capable d'avoir conscience de se voir dans un miroir, dans le fameux « test du miroir » pratiqué par les éthologues[26] et réputé démontrer une conscience de soi (comme c'est le cas pour l'Homme, le chimpanzé[27],[28], le gorille[29],[30], l'orang-outan[31], le chimpanzé pigmé[32], le dauphin[33] ou l'éléphant[34]). Il peut avertir ses congénères d'un danger et peut apprendre à ses petits une partie de ce qu'il a appris lui-même [réf. souhaitée] et peut-être faire preuve d'empathie[35].

 

 

 

 Dès février, chaque couple défend un territoire et construit un ou plusieurs nids, le plus souvent en hauteur et près du tronc dans des arbres, occasionnellement plus bas (buissons). D'autres supports peuvent être adoptés (pylônes en particulier). Un seul nid recevra la ponte. Le nid, qui comporte en son centre une coupe de terre gâchée, est constitué de branchettes et renforcé de crins et de brindilles ; dans la plupart des cas, il est surmonté par une sorte de dôme. Parfois, le nid est en outre décoré d'objets brillants par lesquels la pie bavarde est attirée [réf. souhaitée]. Sa forme, ronde ou ovoïde, peut être confondue de loin avec une boule de gui.

La femelle pond de trois à dix œufs qu'elle couve seule durant un peu moins de trois semaines. Après l'éclosion, les petits restent au nid durant quatre semaines environ. Ils sont nourris par les deux parents. La pie bavarde ne se reproduit qu'une fois par an - sauf pontes dites de remplacement, à la suite d'échec de la nidification.

De manière générale, la qualité du territoire semble moins importer pour le succès de reproduction que l'état de santé du couple et la compétence du mâle pour apporter de la nourriture au nid[43]

La pie bavarde a une longévité moyenne de 16 ans [réf. souhaitée].

Le comportement maternel de la Pie femelle peut être détourné par le Coucou geai qui est un parasite spécialisé dans les nids de corvidés [42]; Le nid de pie est le plus choisi par le coucou épeiche (Clamator glandarius) pour y déposer ses oeufs[42].



14/02/2012
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